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Où sont passés les bijoux des Trabelsi?

La direction générale de la douane a décidé de rouvrir une enquête sur le vol des bijoux appartenant à l'époque beylicale tunisienne. Il s'agit sans doute d'une opération des plus étranges en Tunisie. En voici les étapes: 
 
Des agents de la douane ont saisi une grande quantité de bijoux le 14 janvier 2011, provenant de  plusieurs membres de la famille Trabelsi, qui ont été arrêtés à l'aéroport alors qu'ils tentaient de  fuir le pays. 
 
Une vraie fortune ayant une valeur historique pillée du palais de Carthage, appartenant à la dynastie Husseinite et donc revenant à l'Etat. 
 
1500 pièces de bijoux, en majorité des bagues, des colliers, des boucles d'oreilles, des bracelets ainsi que d'autres bijoux saisies, sont estimées à sept millions de dinars, avait précisé la commission nationale d'investigation sur la corruption et la malversation. 
 
Leila Ben Ali, épouse du président déchu Ben Ali avait offert ces précieux bijoux à plusieurs membres du clan Trabelsi. 
 
Les pièces saisies ont été transportées par l'armée le 17 janvier 2011 au département relevant de la  direction régionale de la douane situé à la rue 18 janvier à Tunis, à quelques mètres du siège du  ministère de l'intérieur, pour qu'elles soient déposées ultérieurement dans le coffre de la banque  centrale, puis à la direction des musées. 
 
Un an après, le coffre-fort comportant les bijoux des Bey de Tunisie a été dévalisé. Les bijoux ont  disparu.. 
 
Le moindre que l'on puisse dire c'est qu'il s'agit d'un crime mafieux puisqu'un trou avait été creusé au mur pour dérober le coffre-fort pourtant scellé, dans le deuxième établissement le plus sécurisé du pays. 
 
A l'issue de ce vol digne d'un film hollywoodien, une enquête avait été ouverte puis clôturée d'aussitôt pour des raisons inconnues... Aucune arrestation n'a été opérée dans cette affaire. 
 
Le plus étrange c'est que l'administrateur de la direction des Douanes où a eu lieu le fameux cambriolage, a bénéficié d'une promotion, au port de Radès. 
 
Récemment plusieurs parties ont tenu à remettre l'affaire sur le tapis et à en savoir plus sur ce qui s'est vraiment passé, car les bijoux disparus représentent le patrimoine de la Tunisie et appartiennent à l'Etat et au peuple.